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Le Titre Du Livre : Le Roman du mariage
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Description du livre Le Roman du mariage : un roman de campus plutôt bien foutu... - 1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.un roman de campus plutôt bien foutu...
Par freddiefreejazz
Début des années 80, un campus universitaire très chic de la côte Est des Etats-Unis, entre New-York et Boston (Providence, Rhode Island). Des livres, des sacs à dos, des effluves amoureuses dans les studios, de l’apprentissage de vivre en colocation ou en couple, des chaussettes qui sentent le jus de raisin fermenté, etc., de l’art de se poser des questions quand on est étudiant, de briller ou pas. Mais briller pour qui, pour quoi ? Des universités, des profs et… des étudiants donc. Il sera aussi question des limites de la connaissance face au réel. Puis direction la pointe du Cap Cod. Les premiers grands voyages après les études. Des pérégrinations en Europe, jusqu’en Afrique du Nord, et en Inde… Avec ce roman, vous allez voyager et vous instruire! Et rencontrer pas mal de monde! Et réaliser enfin que les mentalités n'ont pas changé des masses, entre 1980 et aujourd’hui... Les personnages principaux d'abord. Ils sont trois, une jeune fille (Madeleine) et deux jeunes gaillards (Mitchell et Leonard). Ils ont entre 19 et 23 ans. Ils viennent de quitter le lycée et rentrent à la fac. C’est leur portrait avec leurs angoisses, leurs joies, leurs études et leurs interrogations. Des portraits remarquablement dessinés par le romancier Jeffrey Eugenides dans ce qui constitue son troisième roman. Un roman qui, de mon point de vue, est très réussi (éditions de l’Olivier, 2013). On dira aussi que ce n'est point là un roman dans la veine de Bret Easton Ellis (désenchanté et pessimiste) ni de David Lodge (plus amusant et distancié). Je dirais que ce roman s’approche « un peu » (de par le style) de certains romans de Philip Roth… Jeffrey Eugenides pose surtout de bonnes questions dans ce roman d’apprentissage. Il nous donne de voir, de sentir, de ressentir… Enfin il nous laisse un agréable moment de lecture. Et ça, c'est le principal, non?Elle, c’est donc Madeleine. Elle est jeune, plutôt jolie, aime la littérature et le sport, et a ce côté un peu bourgeois et désagréable hérité des grandes familles WASP. Submergée d’autosatisfaction (l’éducation qu’elle a reçue de ses parents y est pour beaucoup, mais après tout, qu’est-ce que cette posture de bourgeois et même d’anti-bourgeois ?), elle fait partie des élèves les plus appliqués de sa promo, un peu rêche sur les bords. Elle aime Emily Dickinson, Jane Austen, Henry James et surtout Roland Barthes (Fragments d’un discours amoureux est son livre de chevet). Quand elle débarque à la fac, elle est pleine d'assurance. Elle ne doute pas. Elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas... Et si les questions de flirt et de mariage abondent dans sa tête (elle est très influencée par ses lectures), elle est loin de se douter que sa vie va prendre une tournure pour le moins inattendue et basculer dans une impasse plutôt dramatique et ce, par l'entremise de deux étudiants : Mitchell et Leonard… Est-on attiré par quelqu’un physiquement ou intellectuellement ? C’est la question que posera Mitchell à Madeleine. Mitchell, l’un des personnages les plus attachants de cette histoire. Lui, c’est l’étudiant très sympa, mais bourré de doutes, tolérant et surtout très fin, vif, instruit et très intelligent. Bref, le gars avec qui j’aurais bien aimé être pote ou ami quand j’étais à l’université. J’en ai peu connu des Mitchell. Quasiment pas, à vrai dire. Féru de théologie et de questions tournant autour de la foi et de la religion, en pleine recherche spirituelle (il finira par s'engager dans l’association de Mère Teresa à Calcutta, non sans péripéties…), il sait néanmoins prendre suffisamment de distance par rapport à toutes ces questions existentielles qui ne le quittent jamais (voir l’épisode avec l’évangéliste américaine qu’il croisera en Europe). Bref, il ne renie pas la part d'humanité qui est en lui et chez les autres, évite les stéréotypes et les pensées dogmatiques. Mitchell, c’est un peu l’alter ego de Jeffrey Eugenides. Comme lui, il est d’origine grecque. Comme lui, il observe, réfléchit, lit et surtout essaie de comprendre le monde dans lequel il vit. Puis, vient Leonard, l’étudiant scientifique. Un passionné de biologie. Lui, son « dada », c’est d’observer les levures au microscope. Grand gaillard d’un mètre quatre-vingt-dix, il est l’un des mecs les plus séduisants de la fac. Le problème, c’est qu’il a un passé trouble, et une famille complètement barrée… Tous les trois vont donc se croiser et nouer des relations…De ces relations va naître une histoire complexe, dont l’intensité va s'accroître au fil des pages... C’est très bien écrit, très bien traduit (suis maintenant en train de lire l’ouvrage en anglais), et bien entendu, pour moi, il est clair que c'est de la grande littérature. Le lecteur (ou la lectrice) va jusqu’au bout de l'ouvrage sans difficulté (un pavé de près de six cents pages malgré tout). Le vocabulaire est riche, les phrases sont comme des torpilles, efficaces, non dénuées d'humour et de dramaturgie. On pourrait même qualifier ce roman de « comédie dramatique ». M’étonnerait pas si un jour ce roman était adapté au cinéma… L’ensemble est en effet très visuel. Sa structure, bâtie de façon harmonieuse entre présent et passé (j’ai beaucoup aimé les digressions, et surtout les flash-back, nous permettant, à nous autres lecteurs et lectrices, de mieux comprendre le cheminement de tel et tel personnage), tout cela est superbement maîtrisé. Eugenides est un artiste, y a pas à dire. Il réussit avec le roman du mariage (« The Marriage Plot » en anglais) un petit tour de force. Non seulement, il maîtrise la technique narrative mais de surcroît, il nous amuse et nous donne beaucoup de plaisir. Personnellement, j’ai avalé le bouquin en quelques jours sans voir le temps passer.Barthes, mais aussi Jacques Derrida et Maurice Blanchot sont évoqués. Et Eugenides de nous montrer les limites des sciences sociales et humaines. Voire ses dégâts… C’est bel et bien un « campus novel », donc, un roman de campus. Et le plaisir, je l'ai tiré de là: de toutes ces références livresques (les étudiants lisent et discutent de leurs lectures imposées ou non), sans que cela ne plombe ou ne surcharge le roman. C’est écrit avec un naturel désarmant et le tout est à la fois très aéré et compact. Tout se passe sur ce terrain là donc et un peu ailleurs (en famille, dans une classe, ou en stage dans un labo prestigieux, quand l’étudiant en biologie a réussi son examen de deuxième cycle). Et bien sûr, pour rendre la chose attrayante, l’histoire ne se déroule pas dans n’importe quel campus universitaire, mais bien dans une Ivy League (ces universités prestigieuses et anciennes, comme Harvard, Yale, Princeton, etc.). Avec cette flopée de références littéraires, je me suis régalé (les pages consacrées à William James par exemple ou encore à Tolstoï sont savoureuses). L'engouement des étudiants pour Sade (au tout début du récit) est décrit en quelques lignes et l’explication qui en est donnée est pleine de bon sens. Les traits sont justes, et évitent la caricature (sauf à un moment ou deux).Roman d’apprentissage donc, et histoire de brèches, de failles, de ruptures, le roman du mariage est un peu tout cela à la fois. Apprentissage du choix, expérimentation dans le domaine des études, dans le domaine de ses capacités, et enfin dans celui de l’amour et de l’amitié. Des clans se forment, d’autres se défont et se déchirent. Eugenides prend de la distance avec un délice presque revanchard, pour ne pas dire jubilatoire. On sent un auteur sincère et un roman presque autobiographique. De l’importance (ou non) de la famille, Eugenides en discute beaucoup également. Mais au final, et c'est là où le romancier réussit son pari, même si d'aucuns estiment que Le roman du mariage est plutôt mineur comparé à sa production antérieure, l’auteur montre que tout est « vanité et illusions ». Aussi grandes soient-elles, les études ne nous permettent pas de nous accomplir réellement. Ou si peu. De la vanité, il en sera donc beaucoup question... Du réel irrémédiable, aussi. De nos rêves de gosses qui nous poursuivent jusqu’à la fac et que l’on délaissera en la quittant… L’intérêt des étudiants pour la philosophie et pour les questions spirituelles, en vue de rentrer « armés » dans un monde « adulte » qui paraît de plus en plus intrépide et dangereux, voilà de quoi il est question dans « Le roman du mariage ». Et il faudra aller jusqu'au bout, jusqu'à la dernière feuille, jusqu’à la dernière page, pour comprendre le titre choisi par Eugenides… Des pages savoureuses également sur les rapports entre enseignants et élèves (le professeur Richter est à ce titre inoubliable, tout comme le vieux Saunders pour qui le roman est mort à la fin du XIXème siècle…). Mais quand Leonard débarque et qu’il lance que son « désir dans la vie, c’est de devenir un adjectif », le lecteur sent que même sous l’amusement et le côté désinvolte du personnage se cache un problème, une faille… Leonard parvient à séduire Madeleine… Mitchell amoureux de cette dernière s’en trouvera fort malheureux. Il est donc question d’échecs, de réussites, de séductions. Qu’est-ce que réussir sa vie ? Mais il ne faut pas se leurrer. Le romancier américain d’origine grecque montre bien la solitude dans les jeunes couples et que toute cette belle apparence cache bien des choses. « La solitude était extrême parce qu’elle n’était pas physique. Elle était extrême parce qu’on la ressentait alors qu’on était en compagnie de l’être aimé. Elle était extrême parce qu’elle était dans votre tête, le lieu le plus solitaire qui soit. »Je n’en dirai pas plus, mais Eugenides traite de pas mal de thèmes dans ce roman que je serais tenté de qualifier de « total ». Au delà de la maladie mentale de l’un d’eux (troubles bipolaires), il sera aussi question de la « tyrannie » de l’état amoureux, de la passion, des pulsions sexuelles, du fléau de l’alcool qui coule à flot pendant les fêtes, etc. Bref, de tout ce qui fait et défait la jeunesse. Si Eugenides ne fait pas dans le voyeurisme, il reste toutefois un brin moraliste. Les scènes intimes sont décrites avec quelque pudeur. Puis des pages inoubliables sur l’intensité de la souffrance des personnages. La quête, les questions, les doutes, et les quelques réponses sur le christianisme en Occident sont fort intéressantes. Sur le sexe, entre fantasmes et réalité, de très bonnes pages également. Bref, on s’y croirait. Ce roman n’est peut être pas un chef-d’œuvre, mais un plaisir de lecture, ça oui ! Du coup, je compte lire prochainement Middlesex (qui reçut le Pulitzer Prize en 2003), puis j’enchaînerai avec Virgin Suicides, le fameux roman qu’il a publié en 1993 et qui fut adapté au cinéma par Sophia Coppola en 1999. Eugenides semble être tout désigné pour devenir l’écrivain de l’angoisse vécue par la jeunesse. Ses réflexions sur le conformisme (intellectuel, populaire, religieux, politique et autre) sont franchement bien trouvées. Un livre qu’on peut lire dès l’âge de 16 ans (à condition de ne pas être effrayé par l’épaisseur du bouquin). Le roman existe en édition de poche mais on peut le trouver aussi dans cette édition brochée à des prix très attractifs (voir les prix d’occasion)… Le Roman du mariage a été écrit par Jeffrey Eugenides qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Le Roman du mariage a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 576 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Le Roman du mariage que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
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